Chez Sprinter, nous sommes fiers d’offrir des solutions de qualité pour vos besoins en matières destinées à l'impression numérique grand format.
Cependant, une question revient souvent : pourquoi faisons-nous venir une partie de nos produits depuis l’autre bout du monde ? Est-ce vraiment si mauvais pour l’environnement ? Plutôt que d’éviter la discussion, nous souhaitons apporter des éclairages basés sur les faits et les alternatives actuelles.
1. « Pourquoi le transport maritime est-il au cœur de la logistique internationale ? »
Le transport maritime représente près de 80 % du commerce mondial, et ce n’est pas par hasard. Il offre des avantages clés :
- Une efficacité énergétique inégalée : Transporter une tonne de marchandises par voie maritime émet environ 10 à 15 grammes de CO₂ par kilomètre, contre 60 à 150 grammes pour un camion et jusqu’à 600 grammes par avion. (source)
- Une capacité massive : Un seul porte-conteneurs peut transporter jusqu'à 20 000 conteneurs, réduisant ainsi le nombre de trajets nécessaires.
- Un coût relativement bas : Le transport maritime est à la fois économique et adaptable, ce qui nous permet de maintenir des prix compétitifs pour nos clients.
2. « Mais qu’en est-il de l’impact environnemental ? »
Il est vrai que le transport maritime n’est pas exempt de critiques. Les navires utilisent majoritairement des carburants lourds, responsables d’émissions de CO₂, de soufre (SOx) et d’oxydes d’azote (NOx). Toutefois, si l’on compare les émissions par tonne transportée :
- Un porte-conteneurs reliant l'Asie à l’Europe émet environ 13 950 tonnes de CO₂ pour transporter 200 000 tonnes de marchandises. (source)
- Transporter la même quantité par camion sur une distance similaire émettrait environ 2 millions de tonnes de CO₂ — soit 143 fois plus ! (source)
En d’autres termes, le transport maritime reste le mode de transport le plus efficace écologiquement parlant pour de grandes distances.
3. « Les alternatives locales : une solution réaliste ? »
Il est tentant de penser que produire localement ou en Europe réduirait automatiquement notre impact environnemental. Mais cela pose plusieurs problèmes :
- Ressources limitées : Les matières premières nécessaires à nos produits (vinyles, tissus techniques, papiers spécialisés) ne sont pas toutes disponibles localement.
- Logistique et fragmentation : Transporter de petites quantités sur de courtes distances par camion ou par train reste moins efficace que le regroupement de grandes quantités par voie maritime.
4. «Comment réduire l’impact environnemental du transport maritime ?»
Nous sommes conscients qu’il reste des progrès à faire. Voici quelques solutions déjà mises en œuvre ou en cours de développement :
- Carburants alternatifs : De plus en plus de navires utilisent le gaz naturel liquéfié (GNL) ou explorent des carburants verts comme le méthanol ou l’ammoniac.
- Réduction des vitesses : Le "slow steaming" (navigation à vitesse réduite) diminue la consommation de carburant jusqu’à 30 %. (source)
- Optimisation logistique : En regroupant les envois et en choisissant des itinéraires optimaux, nous réduisons les trajets inutiles.
- Investissements dans des technologies propres : Propulsion éolienne (voiles modernes) et navires hybrides. 👉 https://beyond-the-sea.com/
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Amélioration des normes internationales : Des réglementations de plus en plus strictes, comme l’Organisation Maritime Internationale (OMI) imposant la réduction du soufre dans les carburants. (source)
5. « Pourquoi nous restons engagés dans une logistique responsable »
Chez Sprinter, nous savons que chaque décision compte. Importer des produits depuis l’Asie via des porte-conteneurs peut sembler contre-intuitif à première vue, mais c’est aujourd’hui la solution la plus viable pour garantir à la fois la qualité, le coût et une empreinte écologique raisonnable.
Nous continuons à explorer des solutions plus durables, tout en restant transparents sur les choix que nous faisons pour notre logistique.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Partagez vos réflexions avec nous. Nous sommes toujours à l’écoute pour améliorer nos pratiques et avancer vers un modèle encore plus durable.
